Si le Québec devenait indépendant, son rang comme puissance économique mondiale dépendrait de plusieurs facteurs, notamment sa capacité à gérer ses ressources, ses relations commerciales, et son intégration dans l’économie mondiale.
La voie navigable du fleuve St-Laurent, les zones touristes (actuelles et futures), les opportunités d’économies basées sur la valorisation du bio et de la santé naturelle (notamment via les richesses de nos environnements naturels) et l’exceptionnelle population éduquée, cohérente, diplomate et engagée du Québec pourraient faire partie des éléments à explorer, individuellement et collectivement en vue de faire fleurir le Québec, indépendant ou non.
Mais ici, on parle d’un scénario d’indépendance ou dit autrement, de souveraineté via une indépendance.
Bien entendu, cette indépendance s’articule autour des schèmes politiques puisqu’économiquement, le Québec continuerait de commercer avec ses voisins et avec le monde, selon toute vraisemblance.

Pour y voir plus clair, voici une analyse concise basée sur les données économiques actuelles et des hypothèses raisonnables:
- Taille de l’économie: En 2023, le PIB nominal du Québec était d’environ 500 milliards CAD (environ 370 milliards USD). Cela le placerait autour du 30e rang mondial, comparable à des pays comme la Norvège, l’Autriche ou l’Argentine. Cependant, ce classement pourrait varier selon la gestion post-indépendance (ex. : monnaie, dettes, accords commerciaux).
- Atouts économiques:
- Ressources naturelles: Le Québec dispose de ressources abondantes (hydroélectricité, minerais, forêts), ce qui lui confère un avantage dans l’énergie verte et les exportations.
- Industries: Les secteurs de l’aéronautique, des technologies, et de l’intelligence artificielle (Montréal est un hub mondial) soutiendraient son économie.
- Éducation et main-d’œuvre: Une population éduquée et bilingue favoriserait l’innovation et l’attractivité pour les investissements étrangers.
- Défis:
- Dépendance commerciale: Actuellement, une grande partie des exportations québécoises va vers les États-Unis et le reste du Canada. Une indépendance pourrait compliquer ces relations si des barrières commerciales émergent.
- Monnaie et dette: Adopter une nouvelle monnaie ou négocier une part de la dette canadienne pourrait créer des incertitudes économiques à court terme.
- Intégration mondiale: Le Québec devrait établir rapidement des accords commerciaux et obtenir une reconnaissance internationale pour éviter l’isolement économique.
- Scénarios possibles:
- Optimiste: Avec une transition fluide, des accords commerciaux solides (ex. : ALENA 2.0 ou UE), et une exploitation stratégique de ses ressources, le Québec pourrait se hisser parmi les 20-25 premières puissances économiques, comparable à des nations comme la Suisse ou Singapour à long terme.
- Pessimiste: En cas de turbulences (conflits avec le Canada, instabilité monétaire), il pourrait stagner ou reculer temporairement, se rapprochant de pays comme le Chili ou le Vietnam.
Ainsi donc, un Québec indépendant aurait le potentiel de devenir une économie de taille moyenne, probablement entre la 20e et la 30e place mondiale, à condition de maintenir des relations commerciales stables et de capitaliser sur ses atouts.
Cependant, les premières années seraient cruciales pour établir sa crédibilité économique.
